Saturday, October 27, 2007

Quand nous sommes reveillés


Quand nous sommes reveillés par hasard,
les portes étaient lourdes,
l’ air sévère et triste.
Pour un instant on a compris
qu’ on n’ était pas coupables.
On pourrait même reprendre ce café,
mais on a couru.

Quand tu a glissé ton regard sur mon matin,
mes jambes paralysaient dans les rues,
l’ air était souple et doux.
Pour un instant j’ ai cru
que je n’ étais pas seule.
Je pourrais t’ imaginer dans un de ces bistros.
Mais, je n' osais pas savoir...j’ai couru.

Quand nous sommes rencontrés,
Tu ne m’ a pas parlé de cette énergie en moi.
Tu l’ a laissé couler, presque au hasard
parmi nos dialogues violés.
T’ étais jaloux de cet instant.
Je pourrais te dire que c’ était toi qui m’ avait fait danser dans la rue.
Mais, tu as couru.

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'Οποιος φοβάται πεθαίνει κάθε μέρα...όποιος δε φοβάται, πεθαίνει μια φορά"